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Bilan de treize années de réalisations : 4 000 kms de rails en 2013

Le transport ferroviaire a failli disparaitre du pays ces trente dernières années. D’une longueur dépassant les 5 000 kilomètres à l’indépendance de l’Algérie, la longueur du réseau ferroviaire a baissée jusqu’à ne plus dépasser les 1 700 km en 1999. Plusieurs tronçons étroits et vétustes, construits durant la période coloniale, ont été fermés à la circulation à la fin des années 80 et le début des années 90. Parmi les lignes fermées nous pouvons citer celle reliant la Chiffa (Blida) à Djelfa et celle reliant Oran à Béchar. En l’an 2000, seuls 1 769 km de lignes ferroviaires étaient en exploitation. A partir de cette année, un important programme de modernisation et de construction de nouvelles lignes ferroviaires a été lancé. En 2013, le réseau national totalisait 3 919 km de lignes de chemin de fer en exploitation. En treize ans, pas moins de 2 150 km de nouvelles lignes ont été ouvertes à la circulation. Parmi les grandes réalisations de ces dernières années, figure en bonne place la modernisation et la réouverture de la ligne reliant Oran à Bechar sur une distance de 700 km. Il y a eu également l’électrification des lignes de la banlieue algéroise sur plus de 170 km. D’autres nouvelles lignes de chemin de fer ont été également réceptionnées, à l’exemple de celle reliant M’sila à Ain Touta.
D’importants projets sont actuellement dans la phase réalisation. Le plus important reste le dédoublement et l’électrification de la très névralgique ligne de chemin de fer reliant Oran à Annaba en passant par la capitale, Alger, d’une longueur dépassant les 1 200 km. Nous pouvons citer également l’électrification de la ligne reliant Thénia, dans la wilaya de Boumerdès à la ville de Tizi Ouzou. L’autre projet d’envergure, la réalisation les travaux de la ligne de chemin de fer des Hauts-Plateaux entre Saïda et Tébessa sur une distance de mille kilomètres. Un autre projet est entré dans la phase réalisation, c’est celui de la ligne reliant la Chiffa, dans la wilaya de Blida, à la ville de Laghouat sur une distance avoisinant les 400 km. Il est question, entre autres, de la construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer électrifiée entre Annaba et Tébessa sur une distance de 420 km. Cette ligne sera dédiée au transport des minerais de fer et de phosphate à partir de la wilaya de Tébessa. L’ensemble de ces projets mobiliseront une enveloppe financière de l’ordre de 32 milliards de dollars. D’ici à 2018, le réseau ferroviaire aura une longueur de 10 000 km. Soit le réseau le plus important en Afrique après celui d’Afrique du sud." />