Reprise du train Alger-Tunis : le DG de la SNTF pointe la non-conformité du réseau ferré tunisien

Prévue initialement pour le 2 mai, la réouverture de la ligne ferroviaire Alger-Tunis a été reportée. Pour expliquer les raisons de ce report, la SNTF a mis en avant l’argument « technique » dans un communiqué diffusé à la veille de la remise en service de cette ligne.
Ce lundi, le directeur général de la SNTF, Yacine Bendjaballah, a encore avancé le même argument. « Les conditions techniques requises n’étaient pas réunies (…) Nous avons constaté à la dernière minute l’existence de lacunes et nous avons décidé de reporter la réouverture de cette ligne pour régler ces points négatifs », a-t-il fait savoir sur la Chaîne I de la Radio nationale.

Bendjaballah a en effet énuméré certains problèmes d’ordre technique qui, d’après ses déclarations, relèvent de la non-conformité des infrastructures ferroviaires tunisiennes aux trains algériens, qualifiés de « plus modernes ». Parmi ces problèmes, figure la charge des autorails algériens, dont « le poids de la roue dépasse la capacité de support des ouvrages d’art tunisiens », ou encore « la climatisation ».

Toutefois, de son propre aveu, des solutions ont été trouvées à ces problèmes techniques, notamment ceux liés à la climatisation. « On a trouvé une solution à ce problème de climatisation. En revanche, on a trouvé d’autres problèmes techniques qui nous dépassent », a-t-il indiqué sans donner de précisions.

Fin avril, la PDG de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), Sarra Rejeb, a affirmé à la presse locale que sa compagnie était prête pour la remise en service de cette ligne. « De notre côté, on est prêt. Si de leur côté (côté algérien), ils sont prêts. On ne peut être que contents », a-t-elle souligné.