Le DG de la SNTF en conférence de presse conjointe avec son homologue français :
« L’école de formation du personnel de la Sntf opérationnelle courant 2015 »
• Le premier responsable de la Sncf a précisé dans son intervention que l’accord conclu concerne « deux entreprises publiques issues de deux pays amis dont la relation est très chaleureuse et pleine de promesses ».
A l’issue de la signature d’un protocole entre la Sntf et la Sncf, les deux premiers responsables de ces entreprises ont animé une conférence de presse conjointe, dans laquelle ils sont revenus sur la nécessité d’«aller ensemble»
pour relever les défis futurs. Se prêtant au jeu des questions-réponses, Yacine Bendjaballah, DG de la SNTF a affirmé, de prime abord, que le besoin actuel de l’entreprise qu’il dirige consiste en « le transfert du savoir-faire.»
Et précise que « l’Etat algérien a décidé de faire des chemins de fer un vecteur de croissance économique »,
rappelant, au passage, qu’à l’horizon 2025, il y aura 2.500 km de voies ferrées modernisés. Mais pour y parvenir, il relève l’importance capitale que requiert la formation du personnel. Sur sa lancée, il explique : « Pour le moment nous avons un souci local, on a perdu des parts de marché. Aujourd’hui, on doit se régénérer par l’acquisition et le renouvellement des moyens.» Se félicitant de disposer d’un matériel de la haute technologie «
que nombre de réseaux européens n’en disposent pas », M. Bendjaballah indique : « Cela ne peut suffire sans l’entretien qui, lui, nécessite une formation de qualité de la ressource humaine, sinon tout investissement est voué à l’échec.» Interrogé sur l’échéancier de la mise en application dudit accord, le DG de la Sntf dira que le ministre « demande d’aller vite, on s’y mettra très bientôt.» Saisissant cette opportunité, il annonce que l’école de
formation du personnel de son entreprise « verra le jour courant 2015.» De son côté, son homologue, M. Pepy, a précisé dans son intervention que l’accord conclu concerne « deux entreprises publiques issues de deux pays amis dont la relation est très chaleureuse et pleine de promesses.» Pour lui, «la coopération est très naturelle.» Précisant que la Sncf est en mesure de former des formateurs et d’accueillir en France des jeunes cheminots
algériens pour se perfectionner afin de « monter ensemble le niveau des compétences et axer, entre autres, les cursus de formation sur les technologies nouvelles du XXIe siècle sachant que le chemin de fer est en pleine révolution.»
F. I.