UGTA A CONSTANTINE
EN DÉPIT DES CONGRES,
LA GUÉGUERRE SE POURSUIT…

La guéguerre au sein de l’UGTA à Constantine n’est pas encore terminée en dépit des congrès parallèles tenus récemment. Le clan inféodé à Sidi Said adoubé par le pouvoir vient de remettre la liste nominative issue des assises tenues au Zénith de l’exécutif de l’UW/UGTA au chef de l’exécutif de wilaya. Celle-ci a été remise par l’émissaire de la Centrale dépêché par le S/G Sidi Said à l’effet d’organiser un congrès préfabriqué en l’absence des légitimistes et après avoir au préalable « scellé » la maison des syndicats ‘’Abdelhak Benhamouda » pour empêcher toute vie syndicale démocratique ! Le clan rival des légitimistes issu démocratiquement des 6 Unions locales n’est pas resté les bras croisés. Ses membres s’estimant forts de leur légitimité accordée par la base ont réinvesti la maison des syndicats en procédant au changement de toutes les serrures des locaux et bureaux. Voire, ils comptent organiser une conférence des cadres syndicaux de la wilaya prévue hier, lundi, a-t-on appris de source ouvrière. L’on s’attend à un rebondissement à répétition d’autant que chacun des protagonistes s’accroche à l’appareil syndical. Le clan « bureaucratique » de Sidi Said par la grâce du pouvoir et celui des légitimistes par la « légalité » des statuts de l’UGTA. De surcroit, les deux Secrétaires, Fodil Tibah élu du coté des légalistes et Zoheir Bensaha parachuté du coté de Sidi Said et qui a reçu deux cents cinquante milles dinars de pot de vin de la part de kenioua sami pour le nommée éllegalement membre dans le pv d'installation de la commission de la wilaya de Constantine se connaissent très bien par le fait qu’ils sont issus de l’Union locale d’El-Khroub. Dans cette « guerre de position » et de caporalisation de l’appareil syndical, le rapport de force semble basculer vers les légitimistes d’autant que celui inféodé au pouvoir est connu pour avoir anesthésié le mouvement syndical avec de surcroit trop de malversations commises sur le dos des travailleurs et des syndiqués. Vraisemblablement, plus le temps s’égrène vers l’approche des présidentielles et plus les luttes au sein des organisations satellites du pouvoir s’aiguisent davantage d’autant que toute la classe politique a été tétanisée par la restructuration/normalisation autoritaire et la corruption généralisée dans la vie politique…Un contre-pouvoir reste à construire dans l'action syndicale à la base.HD